Cette reprise tant attendue s’apparente à un air de déjà-vu. Premier déplacement à Berne comme l’année dernière.
Remettons le cadre d’avant match : les entraînements ont repris beaucoup plus tardivement en comparaison à l’année dernière. La demi-pandémie-rugby se fait encore ressentir. Le coach principal de l’année dernière décide de se séparer de nous à cause de certaines difficultés personnelles alors que les intentions de l’équipe sont belles et bien toujours présentes. 19 joueurs seulement sont alignés pour la composition complète par Jaime avec un effectif plus léger en comparaison à l’année dernière avec des blessures, départs et vacances. On s’attend à ce que l’équipe de Berne soit rancunière de la défaite de l’année dernière. L’effet de surprise ne nous convient plus cette année, nous allons être attendus sur tous les matchs. Nous devions alors imposer
le rythme et non l’inverse (chose que nous allons devoir travailler et arrêter de laisser le cerveau dans le bus).
Coup d’envoi. On répond présent malgré une possession de balle en leur faveur. Nous passons notre temps à défendre sur ces premiers instants de jeu. Une première pénalité en leur faveur qui est ratée. Ce premier avertissement ne suffit pas pour se ressaisir. Ils finissent par percer au bout de 20 minutes dans un intervalle créé entre nos centristes. Essai transformé 7-0. Rien n’est fait. Quelques mots échangés sous les poteaux pour éviter la dispersion de l’équipe. Celui-ci est suivi quelques minutes plus tard par une pénalité transformée 10-0. Beaucoup plus brouillon ensuite pour les deux équipes. On essaie d’écarter les quelques ballons que les avants arrivaient à maîtriser du mieux que possible, ce qui était parfaitement le cas sur les touches en première mi-temps. Essai gag de Pierrick. Après une grosse avancée de notre pack, cafouillage complet du pack d’avant bernois pour sortir leur ballon de leur mêlée à 5 mètres. Pierrick se jette sur le ballon pour l’aplatir dans l’en-but. Personne ne comprend et l’arbitre valide l’essai, ce qui permet de conclure bizarrement nos avancées offensives. 10-7.
De nouveau un coup de mou, beaucoup de fautes défensives. Nous reprenons une pénalité cette fois-ci transformée. 10-10. Après avoir enfin repris la main sur le ballon, la fin de la première mi-temps se traduit par un essai en coin par un débordement de JM.
Mi-temps : coup de gueule de Poupou. On ne détaillera pas les mots gentils énoncés de peur de dégrader certaines personnes vis-à-vis de leur corpulence. En tous cas, ils ont suffi pour galvaniser notre pack d’avants. Reprise avec encore 20 min dans notre camp avec une belle solidarité en défense. A noter que le terrain de la Gross Allmend est en pente et nous occupions cette fois-ci l’amont en seconde mi- temps. Nous arrivons difficilement à sortir de nos 22 mètres par quelques coups de pied scabreux,
des ¾ qui ont du mal à se trouver avec des courses trop biaisées, des touches de moins en moins assurées mais qui nous font parvenir à dominer par la possession de balle et des intentions plus franches. On sent les bernois au bout de la rupture après plusieurs salves offensives organisées et tranchantes. Ils finissent par complètement craquer après 3 essais à la chaîne dans les dernières minutes : deux de JM, un dernier de notre capitaine.
Fin de match à 10-33. On retiendra (encore une fois) un réveil à réaction, une distribution de balle ¾ qui doit être bien mieux rodée mais des joueurs attentifs, alertes défensivement, motivés et résilients.
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